Sur la route...

Nul doute que pour atteindre la vallée de Spiti, il vaut mieux effectuer la boucle passant par le Kinnaur... C'est la route que j'avais parcourue lors de mon premier voyage, via Shimla, Reckong Peo (où il faut obtenir une autorisation de passage), Kalpa, Sarahan, Nako...

Depuis, je ne l'ai plus jamais prise, préférant rejoindre Tabo via Manali et Kaza, mais c'est seulement pour rejoindre Tabo au plus vite... 

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Le col du Rohtang (Rohtang la ou Rothang Pass) - 3 978 m

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De Manali au col du Rohtang, on passe d'une impressionnante forêt de pins aux premiers glaciers... Malheureusement le ciel y est souvent très couvert en cette période de l'année... Sans parler des pluies de mousson qui se font de plus en plus importantes dans la région...

 

Si Manali est une station touristique fortement apprécié par les Indiens qui y trouvent un climat tempéré et échappent ainsi à la chaleur des plaines, le col du Rohtang (situé à une quarantaine de kilomètres) en est LA destination par excellence... Alors la route est parfois encombrée !... et souvent dans le brouillard...

 

Tout au long de la route, sitôt quitté Manali, des centaines de petites boutiques louent manteaux de fourrures synthétiques, combinaisons de ski et bottes pour la neige aux Indiens de Delhi et d'ailleurs qui viennent voir et toucher neige et glace, souvent pour la première fois de leur vie !... Et juste avant le col, une dizaine de dhabas leurs permettent de s'approvisionner, de se restaurer ou même de sauter en parapente... 

 

Mais le must du must, c'est de gravir les derniers mètres en chevauchant l'un des milliers de chevaux, montés-là haut à cette fin...

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Puis la route serpente pour redescendre dans une nouvelle vallée... La vallée de la Chandra.  La bonne surprise, c'est qu'on y retrouve bien souvent le soleil !...

 

En bas, c'est Gramphoo... Le carrefour en direction du Ladakh (Keylong) - ou de la vallée du Spiti (Kaza)... Pour le Spiti, on prend à droite... et on longe la vallée de Chandra jusqu'aux refuges de Chatru et de Bhatal au pied du Kunzum... 

 

La route surplombe la rivière, traversant parfois de véritables glaciers... Et la circulation est régulièrement stoppée en raison d'un rocher qui vient de se décrocher de la paroi ou même d'un affaissement de la route dû à un torrent capricieux...

 

Le voyageur y croisera sans doute la route d'un troupeau de moutons et de leurs bergers... Spectacle garanti surtout quand la route n'est pas très large...

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Au fond de la vallée, juste après le pont de Bhatal, c'est l'ascension du col de Kunzum (4 451 m), le point culminant de ce long périple...

 

Kunzum La - 4 451 m

 

Puis on redescend sur l'autre versant du col... Jusqu'à Losar, la porte d'entrée de la vallée du Spiti...

 

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Dans la vallée du Spiti : de Losar à Tabo...

Là encore, la route suit le fleuve le long de la vallée... Plutôt large de Kibber à Kaza, la vallée se rétrécit parfois en direction de Tabo et la route est alors creusée dans les parois abruptes... Régulièrement, les torrents impétueux qui dévalent les pentes abruptes emportent un morceau de la route ou provoquent l'éboulement d'un important rocher. Dans tous les villages de la vallée, en plus des centaines d'ouvriers Népalais affectés en permanence à l'entretien des routes, des équipes sont prêtes à intervenir pour dégager les routes... Seules voies d'accès à la vallée...

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Vers Kibber...

 

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Vers Kaza...

 

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Vers Tabo...

 

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Et à chaque fois que j'emprunte la route de la vallée, je me dis que ce serait terrible que de la parcourir en vélo... L'appareil photo à portée !... Car dans les bus, les conditions ne sont pas idéales pour immortaliser ces instants !... Et c'est par dizaines qu'après chaque transport j'efface les photos floues !... Adieu les défilés escarpés, les pierriers gigantesques, les falaises abruptes, les virages impossibles, les routes en lacet sur les flancs des montagnes, les cheminées de fées, les troupeaux et les bergers, les cantonniers népalais, les cascades des torrents, les villages-oasis... Pour découvrir cela, il faudra vous y rendre !...

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Le comble, c'est qu'à chaque fois je croise des courageux, qui ont choisi de prendre leur temps et de parcourir la région à bicyclette !...

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